NOTES
Ce détail de la cérémonie du sacre n'est pas signalé par les ouvrages habituellement consultés pas Hugo; mais il est assez largement attesté, par exemple dans la Vie privée de Louis XV ou Principaux événemens, particularités et anecdotes de son règne, (B. Mouffle d'Angerville, 1781, t. I, p. 77): « Lorsque le jeune monarque fut à Rheims pour être sacré, le jour de la cérémonie, qui est très-longue, on lui présenta le matin, suivant un usage ancien, fondé sans doute sur une permission des Papes, un bouillon à prendre, quoiqu'il dût communier, & que la discipline de l'église exige qu'on soit à jeun; il n'en voulut point, malgré les instances qu'on lui fit et les exemples de ses prédécesseurs qu'on lui cita. Il dit qu'il aimoit mieux qu'on lût dans son histoire, qu'il n'avoit voulu rien prendre avant d'approcher de la sainte table. Ce trait annonçoit combien il étoit dès lors plus attaché à la lettre qu'à l'esprit de la religion. »